L’origine de la galette existe depuis la nuit des temps, les historiens établissent même la naissance de cette recette à 7000 avant Jésus Christ. A cette époque, les galettes étaient l’alimentation de base dans les campagnes, la pâte était réalisée avec de l’eau et diverses céréales écrasées et était ensuite cuite de manière assez épaisse sur une pierre plate, bien chaude, permettant de réaliser une cuisson homogène.

En Bretagne, c’est au 13ème siècle qu’apparaît le sarrasin. Cette plante aux fleurs blanches, aussi appelée la « plante des cents jours » est rapportée en France après les croisades en Asie et est de plus en plus cultivée en Bretagne.

C’est sous l’impulsion de la Duchesse Anne de Bretagne qui, convaincue de ses avantages nutritifs, décida d’exploiter la plante. Exigeant sur certains critères afin de pouvoir bien pousser, le blé noir a trouvé toute sa place en Bretagne grâce à l’humidité de la région, à son climat tempéré et aux terres acides que composent celles-ci. Le sarrasin devient alors une culture à fort rendement, et celui-ci devient rapidement l’alimentation principale des Bretons.

Moulu en farine, le sarrasin était ensuite mélangé à de l’eau pour former une pâte. Celle-ci était ensuite étalée sur une plaque de métal «billig» en breton, puis cuite dans l’âtre de la cheminée créant ainsi la fameuse galette bretonne.

Encore de nos jours, la galette est une véritable tradition, ancrée dans les générations et le patrimoine breton, traversant les frontières de la région Bretagne et même française !